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Le Conseil Supérieur de la Psychanalyse Active est une Société de psychanalyse, créée en 1982, initiée par des psychanalystes d’obédience freudienne et Jungienne, animée par deux sujets de réflexions:
Le Conseil Supérieur de la Psychanalyse Active regroupe des psychanalystes, des formateurs, tous professionnels, désireux d’œuvrer à l’évolution, à la transmission, et à l’ouverture de la Psychanalyse Active dans toutes les disciplines scientifiques et sociales concernées.
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La Psychanalyse Active est le fruit de travaux et réflexions organisés dès les années 1970, provenant de la rencontre de deux psychanalystes, formés dans les champs Freudiens et Junguiens. Nicolas Cugnot et Jacqueline Ferré , en particulier , ont travaillé à partir de leurs expériences et pratiques personnelles à unifier, à relier les différents concepts, à les opposer ou à les compléter, mais dans un souci bien précis : réduire la durée des cures analytiques, qui pour différentes raisons répertoriées se sont considérablement accrues, notamment en France. N’oublions pas que les premiers psychanalystes voyaient leurs patients pour des séances longues, 4 à 5 fois par semaine. Cela, de nos jours, est totalement impossible, pour des raisons financière et de manque de disponibilité.
C’est une méthode innovante, structurée autour des principes fondamentaux de la psychanalyse et qui place le patient que nous appelons analysant-et pas « analysé »- au centre de la cure. Nous vous proposons une approche philosophique humaniste de la cure psychanalytique et du rapport sociétal au monde.
La Psychanalyse Active permet d’adopter une nouvelle approche conceptuelle, nous éloignant du postulat commun cloisonnant les névroses et les psychoses comme proposé dans le DSM IV. En effet, elle nous permet désormais un meilleur ajustement à chaque personne, à chaque tempérament.
Cette approche dynamique de la psychanalyse et la notoriété maintenant reconnue de la méthode, génèrent l’apparition de nombreux sites internet présentant de nouvelles sociétés, récemment créées, se revendiquant de la Psychanalyse Active. Vous pouvez librement nous contacter pour savoir si ces organismes sont agréés par le CSDPA.
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Elle s’adresse aux personnes en souffrance que celle-ci soit professionnelle ou familiale. Elle est destinée à tous ceux qui, désireux de se connaître, ont la volonté de se réapproprier au mieux le plus intime de leur personnalité. Chacun pourra ainsi effectuer les choix de vie les plus authentiques. Il n’est donc pas nécessaire d’être en peine.
La Psychanalyse Active est le mode d’expression d’un art intimiste appliqué au psychisme. C’est une méthode d’investigation, c’est une méthode psychothérapeutique, c’est un ensemble de théories psychologiques et psychopathologiques, et c’est surtout une philosophie, une approche et une vision du monde qui place l’homme au centre de sa décision.
Elle est recommandée, car ses résultats, remarquables et rapides, ne sont plus à démontrer. Le CSDPA a dans son champ de compétence le fait de proposer à chacun un entretien informatif gratuit avec un psychanalyste agrée qui permettra d’évaluer la possibilité d’accompagnement.
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Grace à un accès facilité par la technique analytique, et un ensemble méthodologique et topique, elle permet la libération de la plupart des verrous inconscients pour que progressivement émerge la personnalité nouvelle dégagée. Cela permet de quitter enfin les insatisfactions qui sont à l’origine de nos peurs de vivre et qui entravent nos capacités d’action.
C’est avant toute autre chose , choisir une méthode qui corresponde à ses aspirations , sentir que les modalités qui ont été définies , le lieu de la cure , le coût et la durée des séances apportent des éléments de réponse sécurisants .
Cela présuppose des entretiens informatifs suffisants, pendant lesquels il ne faut surtout pas hésiter à poser des questions, et d’avoir des réponses précises sur la durée des séances, les modalités de travail analytique . Enfin jusqu’au moment où doit émerger le sentiment intime que les globalités de la cure paraissent adaptées aux besoins de l’analysant. Il est possible aussi que ces entretiens révèlent qu’une démarche analytique n’est pas forcément la réponse à la problématique exprimée , les psychanalystes de CSDPA sont formés à cette évaluation .
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Théoriquement cela est indifférent, la neutralité bienveillante à laquelle a été formé tout psychanalyste du CSDPA doit permettre la réalisation du transfert et le bon déroulement de l’analyse. Aussi il n’est pas nécessaire, si l’on pense avoir à régler une problématique avec le Père ou la Mère, que le psychanalyste en soit la représentation archétypale. En effet une analyse est un vaste voyage et maillage atemporel, et souvent des résurgences non connues font que rapidement l’idée , la motivation de départ cheminent indépendamment .
La durée des séances est habituellement de 45 minutes, durée suffisante pour installer le travail analytique et permettre la pleine expression emotionelle de l’analysant . Néanmoins dans certains contextes, des adaptations sont possibles .
L’entretien informatif permet de régler la fréquence des séances. Qu'il soit médecin ou psychiatre, aucun analyste se réclamant du CSDPA ne peut recourir à ce moyen. En ce sens, les approches médicales et psychanalytiques divergent: le concept d'alliance ente l'analyste et l'analysant, propre à la Psychanalyse Active, interdit toute prise en charge, afin de préserver le caractère libre et autonome de la démarche.
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La durée d’une cure analytique dépend de différents facteurs : l’ampleur de la thématique personnelle, ses racines temporelles , de la disponibilité que place l’analysant , structurée par la régularité des séances ainsi que le degré d’appropriation de la méthode . Il y a autant d’analysants que d’analyses , rien n’est comparable . C’est l’accès au bien être , la résolution et la liquidation des conflits et résistances , ainsi que la sensation intime de pouvoir continuer seul , qui sont les éléments qui indiquent que le travail arrive à sa fin .
La cure psychanalytique est avant tout un engagement. Cependant, contrairement aux idées reçues, cet engagement se fait face à soi même, et éventuellement vis à vis des proches, qui attendent le mieux-être de la personne. Evidemment, la régularité des séances est une condition de bon déroulement. Nonobstant, on peut arrêter ou suspendre l’analyse lorsqu’ on le désire, après en avoir au préalable parlé avec son psychanalyste, qui en tiendra compte.
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Contrairement aux idées reçues, une psychanalyse se termine, même si les outils et la philosophie acquis seront toujours en action. Toujours pour en finir avec les préjugés, une psychanalyse n’amène pas à un divorce , mais des changements peuvent et doivent apparaître à la suite de ce travail intime , aussi il est important de faire partager à son conjoint l’essentiel de cette évolution .
Tout simplement par la position allongée , abaisser le seuil de vigilance de la conscience. Quitter le face à face pour laisser surgir l’intime oublié , éviter la bienséance intellectuelle . Elle est un moyen privilégié qui permet d'accéder aux situations émotionnelles à l'origine des conflits.
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